Faire le point : les abris pour chevaux
Emplacement et règlements
Quelle que soit la solution choisie, autoconstruction ou achat, la première chose à envisager est l’emplacement. Celui-ci va conditionner la structure ultérieure. En effet, celle-ci ne sera pas la même pour un abri à proximité d’autres bâtiments que pour un abri de prairie. D’autre part, un abri pour chevaux est une construction soumise à une règlementation précise.
Le premier point à considérer est simplement l’obligation faite aux détenteurs d’équidés, selon l’article R. 214-18 du Code rural, de mettre à leur disposition un abri leur permettant de se protéger des variations climatiques. Le deuxième point concerne l’étendue de l’ouvrage : selon qu’il s’agisse d’une petite construction d’une superficie inférieure à 20 mètres carrés (dans ce cas, une déclaration préalable et une demande d’autorisation de travaux suffisent), ou au contraire si le projet est celui d’abris haut de gamme chevaux vastes, une demande préalable de permis de construire doit être déposée. De grandes superficies peuvent soulever des problèmes en prairies classées en zones agricoles si le détenteur des chevaux n’est pas lui-même agriculteur. Dans ce cas, la décision revient au maire qui peut autoriser la délimitation de secteurs pouvant accueillir, sous certaines conditions, des constructions de ce type. La conception de l’abri est très simple, l’idéal est d’avoir au moins 9 mètres carrés par animal. Avec une mangeoire et un abreuvoir intégrés.
Quelques conseils pratiques pour l’abri de chevaux
Il faut éviter d’isoler l’abri bois, car les équidés sont des animaux sociaux et ne supportent pas la solitude. Pour un entretien facile, il est évidemment conseillé de prévoir à proximité des branchements d’eau et d’électricité. Si les chevaux, pour des raisons de surveillance, ne peuvent pas utiliser l’espace de la prairie, il faut prévoir un paddock attenant à l’abri.